Impact climatique sur le capital naturel

Impact climatique sur le capital naturel

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La nature fournit des services écosystémiques souvent sous estimés tels que l’absorption de carbone. Elle est aujourd’hui menacée au risque de réduire son rôle d’atténuation. On trouve les forêts absorbant le CO2 pour croître et libérant de l’oxygène, l’océan le plus grand puis de carbone de la planète, les tourbières, une végétation très rare stockant plus de carbone que tout autre type, les baleines absorbant le CO2 dans leur corps, au cours de leurs 200 ans de vie.

Sol, océan, air, eau souterraine, eau de surface, biodiversité, menacé par le changement climatique.

Capital naturel de la Terre :

Le capital naturel de la terre est en danger. Nous vivons la 6ème extinction massive d’espèces. La population d’animaux sauvages a diminué de 60% au cours de 50 derniers années. 1 million d’espèces sur 8 millions dans le monde sont actuellement en voie d’extinction. Avec la pollution, la destruction des habitats et l’exploitation des ressources, le changement climatique est l’une des principales causes qui menace la biodiversité. Il est urgent de protéger les écosystèmes stratégiques comme nos montagnes et littoraux.

Solutions bas carbone :

Réduire l’empreinte carbone en utilisant des matériaux fabriqués à partir de déchets recyclés au lieu de matières premières : Cela permet de lutter contre l’épuisement des ressources naturelles, telles que le pétrole pour les produits en plastique, la consommation d’énergie des processus de transformation et les émissions de décomposition des déchets.

Proposer des alternatives aux énergies fossiles pour les transports, le chauffage ou les usages industriels en transformant les déchets en source d’énergie locale : des matières organiques en biogaz aux déchets résiduels en électricité, vapeur ou combustible de substitution.

L’empreinte moyenne de CO2 par an :

  • 11,5 tonnes pour un citoyen français
  • 3.5 tonnes transport de personnes
  • 3 tonnes bâtiments
  • 2 tonnes alimentation
  • 1,5 tonnes transport de produits
  • 0,5 tonnes articles
  • 0,5 tonnes déchets
  • 0,5 tonnes espaces publics et infrastructures

Reprendre le contrôle de son impact : Les citoyens sont essentiels pour gagner cette bataille. Réduire les émissions de CO2, implique des actions individuelles. Chaque gestes compte.

En matière de mobilité : Réduire les déplacements en voiture ou en avion, promouvoir les transports doux comme le vélo et favoriser les transports publics.

En matière de biens et services : Encourager les solutions de partage et les systèmes de seconde main plutôt que les tout nouveaux produits ou les articles à usage unique. Dans l’accumulation de tous nos choix du type d’énergie que l’on utilise à son mode d’alimentation jusqu’au choix de rester informé et de s’engager pour l’environnement. L’engagement es indispensable pour déclencher un changement radical, des écogestes quotidiens aux choix de consommation.

Contraintes sur les ressources primaires :

  • Le bois est utilisé dans de nombreuse industries, en particulier pour le papier, les meubles et la construction.

  • Le phosphore, nécessaire au développement des plantes, est devenu essentiel pour les engrais agricoles intensifs.

  • Le pétrole brut est extrait du sol pour produire du carburant liquide (chauffage, transports) plastiques ou cosmétiques…

  • Le sable est utilisé dans la construction et l’industrie, pour produire du verre, des fibres et du béton.

  • Le gravier est essentiel pour l’urbanisation, utilisé comme agrégal dans le béton et pour la surface des chaussées.

  • Les métaux sont utilisés dans de nombreuses industries : bâtiment, électronique, cuisine, transport…

Epuisement des ressources :

  • l’étain en 2026
  • le zinc en 2027
  • le fer en 2042
  • le cuivre en 2044
  • le nickel en 2054

L’économie linéaire a suivi ce modèle, extraire, produire, consommer, jeter, pendant de nombreuses années. Il est essentiel que nous adoptions un paradigme radicalement nouveau basé sur l’économie circulaire de nos ressources naturelles de plus en plus rares.

De combien le volume de déchets urbains devrait-il augmenter d’ici 2050 ?

A moins que des mesures urgentes ne soient prises, les déchets mondiaux augmenteront de 70% d’ici 2050. Il est vital de l’empêcher, en créant des sites de stockages, de valorisation et de tri des déchets pour protéger la nature et préserver la santé. L’évolution des modes de consommation a multiplié les défis liés aux déchets, avec l’augmentation des activités industrielles dans tous les secteurs comme le plastique. 9 milliards de tonnes de plastique ont été produites depuis 1950 et il continu de croître chaque année. En 2018 nous étions à 360 millions de tonnes, l’évolution prévoit 500 millions de tonnes pour 2025 et 619 millions pour 2030. Défis lié à la consommation de masse et à l’obsolescence planifiée. 10 millions de sacs en plastique sont consommés chaque minute dans le monde.

Les déchets combinent désormais différents matériaux et composants, avec un caractère parfois dangereux et de taille variable. La collecte et la valorisation des déchets est un véritable défi sur les fronts financier, environnemental et sanitaire. Une grande quantité de déchets est encore actuellement mal géré, affectant l’environnement et la santé humaine. 40% des déchets mondiaux vont dans des décharges illégales ou non réglementées. La moitié de la population mondiale n’a toujours pas accès à une collecte régulière des déchets.

Les déchets affectent la faune. En plus des émissions toxiques, les animaux peuvent être blessés lorsqu’ils ingèrent des débris ou lorsqu’ils sont enchevêtrés, comme dans les filets de pêche perdus.

Les grands sites de décharge illégaux peuvent être source de maladies, d’explosion de gaz et de glissement de terrain importants, enterrant parfois les maisons et les personnes sous des tas de déchets. Les tas de déchets produisent du lixiviat, un “jus” qui contient des éléments toxiques issus des déchets déposés. Sans capture, il pollue le sol et contamine la source d’eau. De plus, la combustion des déchets pollue directement l’air par le dégagement de fumée. Dans les décharges ou dans la nature, lorsque les déchets se décomposent, ils libèrent des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, par exemple du méthane, du dioxyde de carbone ou de l’éthylène. Les déchets brûlés à ciel ouvert génèrent des émission de CO2. Les déchets solides rejetés de manière inappropriée peuvent s’accumuler et créer des bouchons dans les canalisations. Il peuvent modifier le débit des rivières, des ruisseaux ou des réseaux pluviaux et d’eaux usées… augmentant le risque d’inondations.

La stratégie zéro déchet doit faire apparaître une priorisation des activités pour maximiser les impacts positifs cela implique :

Prévention en réduisant par exemple les plastiques à usage unique. Réutilisation en encourageant la seconde vie des produits et des matériaux. Recyclage des matières, plastique, métal, nourriture… recyclons les tous. Récupération en utilisant les déchets pour produire du biogaz, de l’électricité, de la chaleur. Disposition en éliminant sûre en décharge et incinération sans récupération d’énergie.

Produire des matières 1ères secondaires en recyclant les déchets contribue à réduire les contraintes sur les ressources primaires :

  • Plastique (dérivés du pétrole consomme 8% de la production mondiale de pétrole) représente 5 barils de pétrole économisés par tonne de plastiques recyclés.

  • Sols et Gravats (le gravier des friches urbaines et le béton recyclé des gravats de démolition peuvent remplacer la matière première sous forme de granulats) représente 2 millions de tonnes de sols traités par an en Europe.

  • Bois (réutiliser et recycler les produits en bois usagé, contribue à prévenir l’exploitation forestière) représente 600000 tonnes de bois récupérées par an, notamment pour le BTP.

  • Verre (fait de sable , de carbone, de sodium et de chaux, le verre est recyclable à l’infini sans perte de qualité) représente 250000 nombre tonnes de verre recyclé produites en 2018.

  • Métaux (l’électricité et l’électronique, comme les téléphones, les réfrigérateurs… contiennent de l’or, de l’étain, du cuivre et de nombreux autres métaux) peuvent être valorisés.

  • Engrais (consommés tout au long de la chaîne alimentaire, des engrais tels que le phosphore sont présents dans les eaux usées ” urine et fèces”) 20% des engrais mondiaux pourraient être fabriqués à partir d’eaux usées une fois traitées de manière circulaire.

Verte puissante redonne aux déchet une seconde vie dans les énergies alternatives, réduisant ainsi la consommation de combustibles fossiles :

  • L’électricité peut être produite par la combustion des déchets et la transformation du biogaz des décharges ou en installant des unités photovoltaïques sur le toit de leurs usines.

  • Le biogaz est créé par la décomposition de matières organiques, telles que les déchets verts ou alimentaires, les boues d’épuration ou les déchets résiduels dans les décharges. Il peut être comprimé en carburant pour les véhicules, ou purifié en biométhane pour les réseaux de gaz naturel, ou même brûlé pour produire de l’électricité.

  • La chaleur peut être captée à partir des eaux usées ou des déchets brûlés, puis réinjectée dans des logements, des piscines ou même des serres pour la croissance des plantes.

  • Les combustibles solides constituent une alternative au charbon pour les industries à forte intensité énergétique. Comme les combustibles solides de récupération, produits avec les matériaux rejetés des processus de recyclage, ou les copeaux de bois, principalement à partir de déchet de démolition.

Innover pour récupérer les déchet perdus :

Les déchets mal gérés, déposés illégalement ou brûlés ont un impact négatif sur l’environnement. Il faut organiser leur capture et traitement. Même lorsque les déchets sont collectés, de nombreux pays n’ont pas encore la capacité de les traiter, conduisant à une mauvaise gestion. Il faut donc les orienter vers une gestion sûre et durable des déchets. Les faire passer d’une source de risque à une source sûr d’énergie et de ressources, réussir à allier efficacité environnementale et performance sociale. Des tonnes de matériaux peuvent être récupérées grâce à la mise en place de plateformes de compostage et de tri. La gestion des déchets toxiques, solides et liquides exige la plus grande précaution pour être éliminé et recyclé en toute sécurité cela exige les compétences de professionnels.

Pour récupérer les déchets envoyés dans la nature cela passe par : Nettoyage des berges et collecte des déchets par bateau. Collecter les déchets des réseaux d’eaux usées ou pluviales avant qu’ils n’atteignent les rivières. Développer des outils pour localiser et fermer des décharges isolées dans les forêt, les champs… souvent des déchets de construction. Lutter contre les déchets volants, avec des poubelles connectées contre les débordements, des stations d’apport volontaire et des actions de sensibilisation.

Minimiser nos propres déchets : Le top 10

Les articles à usage unique peuvent s’utiliser en quelques minutes, mais leur impact sur notre environnement peut durer des milliers d’années.

  • 1 Mégot de cigarette,
  • 2 Bouteilles et capsules de boisson,
  • 3 Enveloppeur alimentaire,
  • 4 Sacs plastique,
  • 5 Tasses et Couvercles à café,
  • 6 Pailles en plastique,
  • 7 Agitateurs et couvercles en plastique,
  • 8 Récipients en mousse à emporter,
  • 9 Cotons tiges en plastique,
  • 10 Ballons.

Tous ces produits ont des alternatives écologiques avec des produits réutilisables (métal, textile, bambou, verre…) ou au moins en matériaux biodégradables (papier, bois).

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